Aube était sur le bord de frôler la crise de nerf. Alexandre avait voulu faire une blague à sa sœur qui était aussi sa meilleure amie, mais il les avait tous entraîné dans un monde où personne ne savait où ils étaient. Ce devait être ici que leur tante était disparue. Elle n’en revenait pas d’avoir participé à cette connerie. Lorsqu’ils étaient entrés dans le monde, les sept étaient ensemble et comme Aube était réellement en furax, elle décida de partir respirer un peu seule, mais Alexandre était venu avec elle, il avait vraiment été désolé pour eux et tout et il essayait de faire son possible pour les sortir de là, elle lui en voulait un peu, mais ce n’était pas non plus totalement de sa faute. Elle marcha dans la forêt et Alexandre la suivait de près derrière. « Alexandre, je ne comprends pas pourquoi tu nous as amené ici, je te jure, que si on ne sort pas d’ici, je crois que je te tranche la tête et en plus là on est perdu, ça c’est à cause de moi, mais ça revient à toi la faute tout de même, c’est toi qui nous a amené ici pour une simple connerie de faire peur à ta sœur. Là on est pris ici, peut-être pour toujours et on a perdu les cinq autres, comment tu veux qu’ils nous retrouvent dans cette forêt qui est plus sombre que l’intérieur de ton sous-sol. Tu crois vraiment qu’on va s’en sortir, c’est de ta faute tout ça et en plus ma sœur, je ne sais même plus où elle est, elle est peut-être en danger et qui sait ce qui va nous arriver, on va peut-être se faire tuer ou dévorer par quelque chose, tu n’as vraiment pas été brillant imbécile. » Sur un ton affirmatif et effrayée qu'elle avait prononcé ces petites paroles arrogantes et ma foi insolente. Le visage énervée de toute cette frustration qu'elle portait à l'intérieure d'elle. Continuant de marcher dans cette forêt sombre, sans ne plus rien dire, Alexandre la suivant de près derrière.

Aube aimait tout de même Alexandre et elle le trouvait tout de même canon, mais elle ne pouvait pas lui pardonner cette erreur, elle ne pourrait même plus voir sa famille et en plus elle serait loin de lui pardonner tout de suite, même si elle avait une folle envie de lui sauter dessus. Il l’attirait vraiment. Aube était réellement furax contre lui. Elle continua de marcher, elle portait seulement une minijupe de jeans délavé et la veste grise d’Alexandre, mais elle avait une petite camisole en dessous. Une minijupe dans une forêt, elle aurait les jambes toutes graffignées. Les cheveux un peu ondulé et un visage parfaitement maquillé. Elle était parfaite et elle avait un corps de rêve il fallait l’avouer, mais ce lieu ne la mettait pas en valeur du tout, ce n’était pas une centre commercial ou le lycée ici.

Aube se sentit prendre par le bras et elle se retourna qu’elle était déjà dos contre un arbre. « NON, MAIS TU ES FOU OU QUOI ! Tu m’emmènes dans cette forêt perdue de la vie et ensuite tu me plaques contre un arbre, mais qu’es-ce que tu veux à la fin Alexandre, je crois que t’aurais réellement qu’on te mette une baffe, mais j’ai beaucoup trop de dignité pour ça. » La jeune blonde le poussa de contre elle, malgré que cette situation avait été terriblement sensuelle. Elle continua à marcher folle de rage, pied gauche, pied droit, pied gauche et ensuite mais où était parti son pied, l’autre parti de suite avec elle. Aube tomba dans le trou de la terre et cria « AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!! » tout au long de la descente. Elle essayait de s’agripper à des racines qui étaient sur le bord des parois du trou et elle fini par tomber sur la terre au fond et se cogna la tête et elle tomba sans connaissance.

Elle ne pouvait plus parler à Alexandre, mais lorsqu’elle allait se réveiller, c’était sûr, elle allait lui mettre la raclée de sa vie, un coup de genou là où il le fallait, le visage pleins de terre et de poussière, sa minijupe était maintenant pleine de taches de terre et en plus son sac à main devait être rempli de brun. Enfin bon, elle était en plein dans l’inconscience, donc comment voulez-vous qu’elle pense à ces choses…

La jeune femme sentit Alexandre tombé sur elle, un homme tout de même lourd puisqu’il est musclé et voilà sûrement un bras qui ne marchera plus, elle ne sentait plus rien, complètement inconsciente, lorsqu’Alexandre parla, elle entendit tout de même et bougea son petit doit et ensuite son index en prononçant d’une voix cassé et féminine très doucement d’un ton douloureux et bas. « La chose…. » Elle ouvrit un œil et ensuite l’autre en clignant des yeux faisant un visage douloureux, des plies de visage qui disaient tout. La jeune blonde dit sa phrase de nouveau. « La chose…, cool je suis une chose… » La jeune femme fit tout de même un petit sourire en voyant qu’Alexandre était là pour elle, mais elle ne savait plus quoi penser, il les avait entraîné, si elle était sur terre dans la vie réelle, elle l’aurait tout de suite embrassé, voir même plus, elle en rêvait tellement d’entendre ça depuis tellement longtemps. Elle le regarda et essaya de s’asseoir, elle avait vraiment mal à la cheville et au bras. Elle plia son bras le mettant sous sa poitrine tranquillement tenant son coude avec son autre main pour supporter le mal de son bras gauche.

« Aye…, tu sais Alex, si les circonstances auraient été différentes, je t’aurais peut-être prononcé les mêmes paroles, mais j’en suis à un point dans ma vie ou je suis complètement perdue, je ne sais plus où j’en suis et j’ai besoin d’un peu de recul, tu sais, ça ne fait pas longtemps que nous sommes dans cet endroit et regarde où l’on en est. Dans un trou perdu de la vie, j’ai presque le bras cassé, j’ai mal à ma cheville, j’ai pleins de bleu et d’égratignures sur les jambes, je porte une minijupe, je commence à avoir réellement froid et j’aurais vraiment besoin de relaxer un peu, alors on peut passer la nuit ici, on essaiera de remonter demain t’es d’accord ? » La jeune femme se retourna et se dirigea vers un coin du trou et trouva un peu d’eau et en prit une gorgée. Elle s’assise en croisant sa jambe sur l’autre contre la terre qui était par terre. Elle s’assise aussi contre la paroi de terre du trou et ne bougea plus et mise sa tête entres ses mains en commençant à verser quelques larmes, elle n’était plus capable d’être dans cet endroit rempli d’arbres, de racines et de terre…

Et voilà, ce magnifique discours, elle aurait voulu l’entendre tellement de fois, mais dans d’autres circonstances, non pas qu’elle était déçue, mais un peu tout de même. Elle aurait voulu avoir sa vie devant elle, devenir avocate ou mannequin ou tien même actrice, mais elle ne pourra plus faire aucune de ses ambitions, elle ne pourra plus réaliser ses rêves. La jeune femme le regarda de haut en bas et versa une larme à ces belles parole, ces paroles lui faisaient tellement mal autant que de bien à l’intérieur. Elle ressentait que de drôles de choses étranges depuis son entré dans ce monde. La jeune blonde prit sa main et la monta de son toupet jusqu’à derrière ses cheveux longs et les laissa retomber doucement, elle le regarda et ferma les yeux en les ouvrant de nouveau et lui fit un petit sourire, mais aucune dent, seulement avec ses lèvres. « Alexandre, tu sais très bien que je t’aurais dis les mêmes choses sur terre, non pas que tu cours après tout le monde, je n’ai jamais dis ça Alex, tout ce que je veux c’est que tu sois honnête avec moi. » Elle repassa sa main dans ses cheveux de son front à sa nuque, elle répétait souvent ce geste, elle le regarda et lui dit. « Alex, oui tu peux faire un feu si tu le souhaite. J’ai tellement mal en ce moment, tu n’as pas idée, tu t’imagines perdre tes deux filles plus tard, devine ce que pense mon père en ce moment et le vôtre Alex. J’ai tellement de ressentiments, je ne suis plus capable de penser normalement. J’ai un bras presque cassé, une cheville douloureuse. Je porte une minijupe de jeans et je n’ai plus d’autre fringues, comment on va survivre dis-moi ici. » Elle l’approcha et le regarda de bas puisqu’il était beaucoup plus grand qu’elle et plongea ses grands yeux vert dans ses yeux bleu-gris. Elle approcha ses lèvres de siennes et lui dis alors.

« Je t’aime aussi, si tu savais à quel point j’avais attendu ce moment, c’est presque toute ma vie. » Elle l’embrassa, collant doucement ces lèvres féminines et douces sur les siennes en prenant sa main qu’elle posa sous sa nuque caressant doucement le bas de ses cheveux et poussait sa tête vers la sienne l’embrassant passionnément, elle aimait tellement ce garçon, c’était fou, elle était totalement amoureuse.

Aube l’écouta attentivement et l’embrassa aune dernière fois et le laissa faire le peu. Elle prit une bûche de bois qu’il y avait dans un coin et la lança dans le feu pour la faire brûler. Ça n’avait pas été long, Aube avait un briquet dans son sac à main. Elle s’assise entre les jambes d’Alexandre dos à lui et accota sa tête sur son épaule musclé doucement en remontant les yeux vers le ciel. « On est bien tout les deux… » Elle lui fit un petit sourire douloureux, mais bon le feu lui réchauffait ses jambes fragiles, car elle avait froid d’être en minijupe de jeans. La jeune blonde s’adossa son dos sur le torse du jeune homme et ferma les yeux par cette petite chaleur, elle était enfin bien dans monde, mais combien de secondes cela allait-il durer, ça elle ne le savait pas.

Aube resta la tête pencher et ouvrit les yeux pour l’écouter, enfin bon c’est les oreilles d’habitudes, elle le regarda parler de ses jolis lèvres qu’elle embrassa et ensuite regarda un peu le feu, laissant ses pieds se réchauffer près de celui-ci. « Je suis si bien avec toi, merci Alex. » Elle n’en revenait pas d’être aussi bien avec lui, il était le frère de sa meilleure amie et pourtant elle en était follement amoureuse, même si lui et sa meilleure amie se chamaillait tout le temps. La jeune femme mise ses mains sur les jeans du jeune homme sur ses cuisses et continua de regarder le feu et ferma les yeux sous cette sensation de chaleur et de bien être qu’il lui procurait d’être enfin avec l’homme qu’elle aimait.

Aube sentit les mains d’Alexandre sur elle, ce qui la fit frissonner un peu et la réchauffa, Elle accota sa tête sur son épaule lentement en prenant de grandes respirations pour se détendre et se relaxer.