WILLIAM REYNOLDS and AUBE JENKINS
« Luxury is the worst thing today. »

J'avais commencé ma journée avec le groupe de sept et je me suis égaré comme un con avec Aube. Ouais, on regardait un peu partout pour découvrir des choses et nous avons aperçu cet arbre immense. Le plus grand que nous ayons vu depuis extrêmement longtemps. Vous savez, quand on est perdu, on devient curieux à notre nouvel environnement et étant un grand curieux de nature, je peux avouer que je commençais à aimer cet endroit puisque j'y découvrais plus de chose en quelques jours qu'en une année. Bref, revenons à maintenant. J'étais avec Aube et on parlait de n'importe quoi, on apprenait à se connaître plus en profondeur. Tout en allant vers cet arbre, on riait comme des idiots et on se demandait où était les autres car nous ne les avions pas vu depuis quelques temps déjà. Marchant sur une racine, je tombai à terre, amenant dans ma chute Aube. Nous nous retrouvâmes l'un sur l'autre, rouges comme de véritables tomates, je l'aidai donc à se relever. « Désolé, si j'aurais vu cette racine, j'aurais fait attention. T'es correcte ? » Je lui fis un grand sourire et l'aidai à monter dans l'immense arbre. Rendu sur un nuage, je me couchai et lui souris. Je ne savais pas pourquoi mais à cet instant, alors que nous étions sur ce nuage, j'avais juste une envie, l'embrasser. Elle était si belle, j'adorais son sourire, je découvrais un charme que je n'avais jamais remarqué chez elle. Je l'invitai donc à se coucher sur mon torse. « Dis, ça te fait pas peur des fois cet endroit ? C'est si sombre, épeurant. Pourtant, c'est pas si loin de chez nous... Ça fait étrange... Non ? »

« Bah moi, si jamais il faut se mettre à quatre pattes pour ramasser des vers et ensuite partir à la pêche, ils vont bien vite m'oublier. Mais franchement, cet endroit est idiot. On est perdu et on va probablement se battre pour notre survie. Je ne sais pas comment les autres se sentent, mais je me sens comme un gars coincé, et pas qu'un peu ! Moi j'te dis, la survie, c'est pas pour moi.. » Je me sentais tout drôle, comme si tout d'un coup je ne contrôlais plus ce que je disais, pensais ou faisais. Je ne sais pas ce que ces nuages étaient, mais même si je savais que c'était de leur faute, je ne voulais pas partir, je voulais rester là. Comme un aimant attire le métal. Mais cette sensation était étrange et Aube était vraiment plus directe que d'habitude. Je trouvais ça bien drôle, parce que si on se ramasse à faire ça, je fais burn-out au bout d'à peine quelques jours. Les jambes et les bras morts, je sentais que j'étais en train de mourir sur ce nuage. Je lançai alors tout bêtement: « Sinon, à part ton magnifique chialage sur cette situation, ça va ? »

« Ouais, mais.... tu crois que la tante de Mélinda et d'Alexandre est morte ? Ça fait longtemps de cette histoire et si elle est toujours vivante, c'est une preuve qu'on peut tout de même vivre non ? Mais c'est vrai que le lycée n'aura plus d'élite, que des nerds qui font peur même aux ours... Ça doit pas être bien beau tout ça. » Juste à cette pensée, je me mis à rire. Non mais faites-vous cette pensée, un petit nerd boutonneux qui commande l'équipe de foot-ball. Ça doit être vraiment vraiment drôle non ? Ou encore la petite intellectuelle en chimie qui devient chef des pom pom girls, ça doit être encore plus drôle, tant qu'elle n'échappe pas ses lunettes en dansant. Mais bon, arrêtons les conneries, je ne savais pas c'était quoi cet endroit ni ce qu'il faisait sur nous. Mais je savais une seule chose, je n'étais pas moi. Après avoir dit que ce serait probablement fatiguant de se voir tous les jours, ce qui est vrai, je répondis: « Bah t'imagines, avant on ne se voyait pas tous les jours et on se tapait sur les nerfs. Alors une semaine, j'te dis, on va s'entretuer ! Mais je ne m'imagine tellement pas vivre touuuuute ma vie ici. Tu vois, j'aimerais bien tomber amoureux d'une femme pour une fois. Mais bon, j'embarque dans mes histoires idiotes. » Elle s'assit alors en croisant les jambes, une position qu'elle prenait souvent depuis quelques jours lorsqu'elle s'assit. Elle n'était pas fière de nous et je dois avouer que je n'étais pas plus fier de moi quand même, c'est con.. Oui je l'affirme, c'est con cette histoire tellement con que ça aurait pu être évité. « Ouais je sais. En plus, je n'avais pas un bon pré-sentiment avec cette histoire d'aller dans la forêt. J'aurais dû essayer de les dissuader de cette stupide idée. Mais je n'ai pas eu le courage, tu sais Alexandre est pas mal persuasif hein. Ah ouais justement, avec lui, comment ça se passe ? Vous avez l'air de vous rapprocher depuis quelques temps.... Il t'intéresse ? »

Je ne l'avais jamais vu et entendu aussi orgueilleuse de toute ma vie, même si parfois elle pouvait être bien chialeuse, aujourd'hui elle battait des scores. Mais elle était tout de même à croquer, elle me sourit d'une façon que, je ne sais pas pourquoi, me charma totalement. Puis, elle avoua que si elle serait dans la vie réelle, elle saurait où elle en était. « Tu sais, aux dernières nouvelles, nous ne sommes pas condamnés à mourir. Et nous ne sommes pas dans le monde de Star Gate Atlantis ou je ne sais quoi encore. » Je venais de constater que les nuages bougeaient, c'est bien normal après tout mais une chose qui manque... comment on va descendre ? Je voyais le sol, à peine, mais on voyait la couleur du sol. Nous étions désormais seuls sur ce nuage, seuls au monde comme dans ces films idiots. Il fallait bien que l'on monte, c'est comme si on y avait été forcé. Puis, je remarquai que nous avions vraiment beaucoup bougés, nous étions perdu sur ce nuage, dans le ciel et une chose ne devait pas arriver, pleuvoir ou avoir des orages. « Effectivement, on voit rien en bas. Mais au lieu de continuer de chialer, admire donc la vue... C'est beau non ? » Cela commençait à être drôle car elle ne voyait que le mauvais côté des choses, le côté négatif, comme si il n'y avait rien d'autre. « Tu sais... Parfois... Faut savoir... Comment dire... Profiter de la beauté des choses qui nous sont données. Profiter de la vie à cent pour cent. Et admirer la beauté des... personnes. » À peine ai-je terminé cette phrase que j'embrassai Aube comme je n'avais jamais embrassé. Je ne me sentais pas si mal que cela à vrai dire. J'adorais ce baiser même, je repris durant une fraction de seconde mes pensées et m'écarta rapidement. Me levant avec une telle vitesse, je mis mes mains sur ma tête et déclara: « Pourquoi ai-je fait ça. Désolé Aube.... Je ne sais vraiment pas pourquoi j'ai fait ça... Merde merde merde ! » Mais plus je la regardais, ses yeux, ses cheveux... Sa bouche. Plus j'avais envie de l'embrasser et de l'avoir pour moi seul.

Je me sentais tellement mal de l'avoir embrassé, je la considérais, si je puis dire ainsi, comme une petite soeur ! C'était difficile pour moi d'avouer que je l'avais embrassé, surtout en ces moments. Parce que ici, on ne peut être sûr de rien, mais de rien du tout. C'était fou comment tout le monde avait changé ici, en si peu de temps alors que tout refusait de changer dans notre véritable monde. Ce qu'elle disait était tout à fait vrai, mais totalement invraisemblable ! « Écoute Aube ! Oui tu es magnifique ! Vraiment ! Mais j'arrive pas que je t'ai embrassé, toi ! Alors que je te considère comme ma petite soeur ! » Si je devais bien fantasmer sur la perfection, pour le moment c'est sur Aube que je fantasmais, ce qui ne se faisait pas logiquement. Logiquement oui... Mais mon cerveau m'envoie toujours ces informations plutôt étranges sur elles, des visions assez.... Bah vous devez comprendre non ? Elle s'amusait à me chauffeur avec ce sourire, ce regard et ce rire coquin. Elle me chauffait plus que jamais et disons que cette sensation était vraiment étrange. Elle prononça des paroles si sensuelles, chauffantes, il commençait à faire chaud même si nous étions pas mal haut dans les airs. Elle mit alors sa main sur ma nuque et je me mis à hocher de la tête en murmurant: « Non Aube... Non... Je... peux... » Mais à peine eus-je le temps de terminer ma phrase que nos lèvres étaient déjà collées. Elle était embarquée sur moi en califourchon et m'embrassait fougueusement, j'oubliais tout autour de moi, peu importait. Je sentis alors une de ses mains soulever mon chandail. Je me levai donc un peu et enlevai mon chandail pour l'embrasser à nouveau. Je savais exactement où cette situation allait débouchée, et cette idée m'enchantait. On dirait bien que ces nuages ont une influence assez étrange sur moi. Je passai alors mes mains dans ses cheveux et la rapprocha de moi tout en l'embrassant.

Je sentais son regard sur moi, son regard vert qui me regardait. Je savais que j'avais prit drôlement plus de muscles depuis la dernière fois et cette sensation était assez étrange. Je n'étais pas habitué à ce genre de situation, ce n'était pas moi, le mec qui couche facilement avec une fille. Je ne savais pas trop ce que je faisais, nos lèvres étaient collées l'une à l'autre et on ne se détachait que très rarement. Elle donna des baisers à partir de mon nombril à mon cou, d'une façon si... Sensuelle que je ne savais pas quoi faire. Je perdais tous mes moyens en sa présence, ou plutôt ici, sur ce nuage perdu. Elle caressait le bas de mes cheveux, comme on l'avait toujours fait il y a déjà quelques temps et je commençais à regretter ces années. Je ne savais pas pourquoi, mais elle commençait à m'obséder, suis-je devenu nymphomane sans le savoir ? Elle commençait à me chauffer à un tel point, tellement que je commençais à suer légèrement sur les tempes. « Pourquoi tu fais ça ? » C'était tout simplement ce que j'arrivai à dire avant de ne plus pouvoir me retenir de l'embrasser. Je l'approchai de moi en lâchant un petit rire non prémédité, je changeai la position et ce fut moi qui était au-dessus d'elle. J'avais échappé mon veston de cuir en chemin et je commençai déjà à déjà un bout de ceinture qui retenait mes jeans. Tout en l'embrassant, je détachai peu à peu sa veste longue en donnant des baisers dans son cou. Mettant mon bras sur sa taille et la relevant pour m'aider un peu, ma vision était un peu flou et je ne savais pas pourquoi. Je remontai alors vers sa bouche que j'embrassai fougueusement avant d'enlever sa veste d'un coup, ça a été moins long qu'à mon habitude. Allez savoir pourquoi, depuis que je suis ici, on dirait que je suis un nymphomane en chaleur et en manque. C'est quoi cette histoire ? Peu importe, j'aimais cette position dans laquelle j'étais placé.

Aube commençait à se penser plus au moins bonne, ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes mais ça ne me dérangeait pas plus que cela. Je savais comment ça allait se terminer, mais je n'aurais jamais imaginé faire ça sur un nuage. Disons que c'est très rare de pouvoir faire cela, voir impossible. Si un jour je sors d'ici, j'irai pas raconter ça, on va me prendre pour un fou ! Je n'avais plus ma ceinture, et je commençais déjà à enlever mes jeans lorsque je relevai les yeux et la découvris en sous-vêtements. Je ne peux pas dire qu'à cette vision, je ne souriais pas car je souriais comme un con. Je donnai des baisers dans son cou en descendant jusqu'à son nombril pour remonter rapidement vers ses lèvres. Ce qui se passa ensuite, vous pouvez le deviner hein. Afin de ne pas choquer certains lecteurs, je vais essayer de censurer le plus de mots possibles. L'action avait commencé lentement, faut pas croire que j'ai sauté sur Aube comme une bête enragée. C'était passionnel, mais aussi très étrange à la fois. J'adorais la sensation, comme tout homme je crois. Comment décrire en grandeur mes sentiments ? C'était comme si, sans vouloir faire de jeu de mot idiot, je flottais sur un nuage. Il y a quelques semaines, j'aurais jamais pu dire que j'aurais couché avec elle. Je pris alors son haut que je détachai et je l'embrassai comme je le faisais depuis le début. Je ne crois pas avoir été trop brusque car elle ne me repoussait pas. Elle avait l'air de trouver cela très drôle. Une chose est sûre, notre relation ne sera plus pareil car ce n'est pas qu'un simple baiser qui a été donné, c'est allé plus loin, beaucoup plus loin.

C'était étrange cette sensation de bonheur et de malaise, jamais je n'aurais cru que ce serait possible. Depuis bientôt une journée nous étions coincés ici et je crois que l'on aurait jamais dû y monter, à cet arbre. Non pas que je regrettais ce qui s'était passé, mais plutôt dans les circonstances et avec qui. Était-ce tout simplement le désespoir qui nous avait conduit à agir de la sorte ou tout simplement les maudites pulsions sexuelles de lycéens sans cervelle ? Même si cette expérience sexuelle restera l'une des meilleures à vie, je me sentais tellement mal à l'aise en compagnie d'Aube. Mes pulsions étaient parties, heureusement, parce que sinon je pense bien que je me serais lancé en bas du nuage. Justement, celui-ci venait de revenir à l'arbre, comme si c'était un voyage destiné à nous faire subir cela. Si jamais Alexandre, Jackson ou Sage apprenait cela, moi et probablement Aube serons mort. Nous sommes donc descendu de l'arbre, jamais nous n'avons été silencieux et je crois que jamais je n'ai pensé à autre chose que de la nourriture dans une assiette bien garnie, faut pas que je recommence sinon je vais avoir énormément faim. Je vis alors Aube se lancer derrière une grosse branche alors que moi je n'avais rien vu, elle me fit un signe de la rejoindre. Approchant mon visage du sien et en parlant le moins fort possible je dis: « Quoi ? » Je ne savais pas ce qui se passait et il était rare qu'elle se cache et lorsqu'elle se cachait, c'était pour une bonne raison. Je n'avais pas peur, mais j'étais sur mes gardes, au cas où. Mieux vaut prévenir que guérir comme le dirait le bon vieux proverbe. J'échappai alors ma veste de cuir qui tomba en bas, je crois que je l'ai regardée pendant une éternité avant qu'elle ne touche au sol, en ne faisant aucun bruit audible de notre hauteur.

L'homme était étrange je l'avais entrevue lorsqu'il descendit d'un arbre en direction d'un humain, j'eus encore ce mauvais pré-sentiment que j'avais eu lors de cette soirée, j'eus aussitôt le réflexe de mettre ma main sur l'épaule d'Aube. L'homme était fort et agile, il n'était pas spécialement beau mais il dégageait ce charme qui vous faisait frémir. Il prit alors l'humain par le cou et le brisa d'un seul coup, oui ce fut brusque et assez épeurant. L'humain tomba au sol et je sentis la tête d'Aube se poser sur mon épaule alors que j'avais toujours mon bras autour de son épaule. Elle semblait si fragile et désespérée, ce n'était pas la Aube Jenkins que j'avais connu étant plus jeune. C'était une autre facette, une autre facette inconnue. On aurait pu continuer, mais elle décida de prendre une pause en s'assoyant sur une branche non loin. Je vis alors son visage triste, elle me faisait pitié car je ne l'avais jamais vu dans un tel état. Elle avait toujours été très souriante, avec sa soeur, le duo infernal. Elle faisait tomber tous les garçons mais là, en ce moment, cette fierté avait disparue pour laisser place à une âme sensible. C'était assez difficile de la regarder dans un tel état. C'est comme si, du jour au lendemain Winnie l'Ourson dans un film porno, ça fait un choc. J'allai alors m'asseoir près d'elle et la serra dans mes bras malgré une petite peur de trébucher et de me ramasser en bas en quelques secondes de terreur. Je passai ma main dans son dos et la serra contre moi en toute amitié. « Écoute Aube, oui ça fait peur ici, oui ce n'est pas top security, mais même si ce qui s'est passé en haut est... je ne sais pas comment décrire ça, je serai toujours là pour toi. T'es comme ma petite soeur, et je déteste te voir dans cet état. Moi aussi ça me fou sur le cul de voir ce gars raide mort par terre. Mais si tu te laisses abattre que par cette vision, tu ne pourras jamais avancer. On va descendre en bas, rejoindre les autres et t'inquiètes, ce qui s'est passé, c'est comme à Vegas. Ce qui s'est passé sur ce nuage, restera sur ce nuage. Et j'te jure, si jamais Alex te blesse ne serait-ce qu'une seule fois, viens me voir. C'est mon meilleur ami mais parfois, c'est un taré. Regarde dans quelle monde il nous a lancé. »

La voir pleurer m'attristait comme jamais, je détestais voir les gens à qui je tenais être malheureux. Ça me donnait envie de tout briser, mais je me sentais coupable dans son malheur. Si coupable, je ne peux pas vraiment décrire mes sentiments, ce serait beaucoup trop long et compliqué. Mais une chose est sûre, je ne me sentais pas bien. Tout en la serrant dans mes bras, je déposai un léger baiser sur le haut de sa tête. « Aube, je sais que c'est dangereux ici, mais c'est encore plus dangereux si on reste au même endroit. On va laisser la chance à ses... créatures de nous manger tout cru, on se jette dans la gueule du loup en restant ici, tu comprends ? Je préfère descendre et tenter de survivre plutôt que de rester là à ne rien faire et à attendre que la mort vienne me cueillir. Mais j'affirme ce que tu ds, nous ne sommes vraiment pas à Vegas, cet enfer me tue, j'ai qu'une envie, partir d'ici et ne plus jamais revenir. Mais je ne sais pas, je sais qu'au plus profond de moi, je dois rester. Je veux savoir ce qui se passe dans cette forêt et pourquoi tout ça arrive. Je sais que ça va paraître fou mais c'est ce que je veux. Je ne peux pas m'imaginer partir d'ici sans en ressortir différent, je veux changer, ne plus être ce... ce tombeur de fille qui se fou de tout. J'ai peur à tous les jours où j'ouvre les yeux, où mes pieds touchent le sol et à chaque parole qui sortent de ma bouche. J'te dis Aube, t'es pas la seule à avoir peur. Et ce n'est pas que je m'en fou, mais tes problèmes sanitaires, je ne les comprend pas du tout parce que moi, je ne vis pas ça. Et au nom de ma mère, si jamais j'ai des menstruations, je cris comme une fille ! Mais s'il-te-plaît, Aube, ne soit pas toujours comme ça, je ne veux pas voir miss Jenkins dans un tel état, ça me tue profondément. » Elle accota alors sa tête sur mon épaule et je nous couchai sur la branche. J'enlevai alors ma veste que je mis sur nous deux et lui chuchotai à l'oreille: « Pour le moment dors, reposes-toi. Je serai là pour te protéger, quoi qu'il arrive. » Je lui fis un petit sourire et fixa les branches de l'arbre, rien à faire par une journée pareille. Dans mes pensées, je me remémorai cette soirée avec elle. Notre première fois, et la plus récente. Non, je ne retombais pas amoureux d'elle, seulement que de la façon que j'avais agit, ce n'était pas moi, mais pas du tout. Ça m'intriguait. Après quelques minutes, je soulevai la tête de Aube et la mit sur mon bras, puisque le bois ne devait pas être très confortable et me collai sur elle pour la réchauffer. Il commençait déjà à faire plus froid, et je serai toujours présent pour elle.